Le liseron est mal aimée des jardiniers car elle est du genre envahissante et légèrement « pot de colle ». On croit l’avoir enlever, mais elle revient de plus belle. Regardons d’un peu plus près cette plante volubile.
LE LISERON DES HAIES (Calystegia sepium)
Il est généralement traité en mauvaise herbe, cependant cette plante est davantage une plante indicatrice d’un sol déséquilibré. Savoir y remédier permet au jardinier de se réconcilier avec le grand liseron.
Le liseron des haie se plait dans un sol asphyxié et riche en azote. C’est une plante nitrophile.
Facteurs favorisant son apparition
– Apport d’engrais riche en azote
– Vie du sol pauvre en vers de terre.
Lutte naturelle
– Couvrir le sol avec des matières organique et ainsi favoriser le retour des vers de terre.
– Décompacter le sol
– Rééquilibrer la vie du sol sous forme d’engrais vert
– Cultiver des plantes nitrophiles (pommes de terre, courge)
LE LISERON DES CHAMPS (Convolvulus arvensis)
Dotées d’un système racinaire impressionnant, ces sauvageonnes rampantes et s’enroulent sur tout ce qui pousse à leur proximité et colonisent l’espace. Elles étranglent les plantes chétives et concurrencent les autres pour l’eau, la lumière et les éléments nutritifs.
Il apprécie les sols argileux et lourds, et comme son cousin évoqué plus haut, sa présence indique un sol trop riche en azote, un excès de fertilisation.
Comment s’en débarrasser ?
Il faut lui rendre la vie difficile.
abandonnez l’usage du motoculteur pour ne pas le multiplier. Chaque tronçon de racine donne naissance à un nouveau plant.
Semez un engrais vert à l’automne, comme le mélange seigle-vesce, à faucher au printemps, ou du sarrasin semé en juillet-août et fauché en novembre. Cet engrais vert aura pour but de nettoyer le sol et d’empêcher le liseron de pousser.
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