Après quelques semaines de répit au niveau chaleur ou les températures sont redevenue respirables. Nous allons à nouveau être confronté à la canicule. Je prévois de gros arrosages en amont. Lorsque les chaleurs deviennent insupportables, un simple paillage ne suffit pas, il faut arroser plus souvent, et ombrer au maximum, car les plantes n'ont pas l'habitude de ces températures caniculaires.
Côté ombrage, je bénéficie du feuillage des arbustes. Comme le potager est à l'est, une partie se retrouve à l'ombre l'après-midi.
Cependant, une réflexion s'impose pour les années à venir. Que va devenir le potager au fil des années si les températures estivales seront identiques à cette année ? Je pense qu'il va falloir le repenser différemment tant sur la question de l'ombrage que sur la gestion de l'eau.
Sur cette photo, en arrière-plan, il y a un prunus qui procure de l'ombre non seulement aux fraises qui sont à ses pieds, mais également aux zones potagères de proximité comme celle que vous apercevez en premier plant : la parcelle des tomates.
La tomate n'a pas besoin autant de soleil qu'on le croit. Ce qu'il lui faut, c'est de la chaleur. Un pied de tomate peut très bien produire à mi-ombre du moment qu'elle reçoivent de la chaleur. Ce qu'elle craint par-dessus tout c'est l'humidité constante.
Il y a également le mur de la maison qui se trouve hors champ de vision sur la gauche et qui offre de l'ombre bénéfique dans le courant de l'après-midi. Cette partie du potager se trouve à l'est de la maison et donc reçoit le soleil le matin.
Cette zone de culture est placée près de mon mini sous-bois, à l'ouest de la maison. Elle ne reçoit jamais le plein soleil et cela n'empêche pas les haricots verts ou les courgettes de pousser.
Cette parcelle se trouve juste à côté de celle montrée ci-dessus. Il y a des carottes et des poireaux et sont dans une zone ou seuls quelques rayons solaires percent à travers les frondaisons.
Pour ce qui est de la gestion de l'eau il y a avant tout le paillage qui offre une protection contre l'évaporation de l'eau. En plus des différents broyats que j'utilise, il y a le paillis pour poules qui n'est que des copeaux de bois dépoussiérés. Je lui trouve des qualités isolantes, même sur une couche minime de 5 cm. La paille quant à elle pour qu'elle remplisse son rôle, une couche de 20 à 30 cm est nécessaire.
Le goutte à goutte improvisé à l'aide de bouteilles et de bidons de 5 litres, m'offre le confort de l'arrosage.
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