Première impression du nouveau design au potager

Publié le 8 novembre 2022 à 18:41

Voici quelques semaines que mon potager a pris un nouveau virage, une nouvelle disposition. Plus de coffrage en bois, plus de potager en carrés, mais de grandes lignes horizontales. 

                                               Avant                                                                                                                          Maintenant

Je ne regrette pas du tout ce changement. Au contraire, le potager est plus aéré, et plus facile à gérer. Faire des zones délimitées peut être un avantage lorsqu'on n'a pas un sol ingrat et que l'on souhaite avoir une hauteur suffisante de terre fertile pour cultiver ses légumes.  Mais je trouve que cela réduit considérablement la place cultivable. De plus il me semble que mes légumes se développent mieux depuis que je l'ai réorganisé. 

J'arrête de mélanger tous les légumes entre eux. 

Le fait de mélanger les légumes entre eux limiterait les attaques de prédateurs, car ils ne trouveraient pas leur chemin vers la plante convoitée. J'ai constaté après l'avoir testé, que cela n'a pas empêché les punaises de trouver le chemin des tomates. De plus, pour gérer les récoltes, ce n'est pas très pratiques, on dépense de l'énergie inutilement à chercher d'un bout à l'autre du jardin ses légumes. Alors que si la variété est cultivée au même endroit, c'est plus facile.

Le fait de cultiver ses légumes en ligne ne veut pas dire faire de la monoculture. Chaque ligne de légumes en côtoie un autre.  

Sur cette photo, en premier plan, vous avez plusieurs lignes de légumes, épinard, cerfeuil, engrais verts, navets, poireaux... 

Je ne laisse pas les adventices se propager sur les zones de culture, car je me suis aperçue qu'elles gênaient le développement des légumes notamment le chiendent qui a un réseaux de rizhomes si puissant que la grelinette avait du mal à pénétrer dans le sol. Quant au liseron, c'est une vraie plaie lorsqu'il est en surnombre. 

Je ne suis pas contre de laisser du sauvage au potager. Celui-ci participe à la biodiversité, mais je lui accorde une certaine place, à des endroits bien particuliers et surtout pas sur les zones de culture. Mais je ne suis pas non plus à passer tous les jours pour voir la moindre herbe qui pousse. Il faut un juste milieu. Lorsque je vais au potager pour récolter, j'en profite pour enlever une herbe qui me dérange.

Ce changement de design n'empêche pas de cultiver sur sol vivant. Je continuerais d'apporter de la matière organique afin de nourrir les organismes vivants. Car ce sont eux qui fabriquent l'humus nécessaire à la croissance des plantes. 

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