Après avoir essayé plusieurs techniques, différente pratiques du jardinage, j'en suis revenue à une conception plus traditionnelle tout en conservant la démarche d'un sol vivant et d'un respect pour l'environnement.
Les seuls produits que je m'autorise sont les granulés antilimaces et le "Bacille Thuringis" qui est un produit naturel pour le traitement de mes arbres fruitiers.
Respecter l'environnement ne veut pas dire de se laisser submerger par la faune ou la flore sauvage. Mais leur laisser un certain espace dans l'écosystème afin que le potager n'en soit pas perturbé.
Pour commencer, je ne paille plus mon sol car contrairement à ce qu'on raconte, cela n'a pas empêché l'invasion des mauvaises herbes.
De plus, j'ai remarqué que la pluie n'arrivait pas jusqu'au sol avec ce paillage et il favorisait le gîte et le couvert aux limaces et autres ravageurs du potager.
Chaque légume à sa rangée. Cela facilite l'entretien, l'arrosage et la récolte.
Je ne mélange plus les fleurs avec les légumes (mise à part les œillets d'Inde). Je suis persuadée qu'une trop grande proximité de ces deux cultures contribuait à une concurrence.
Les fleurs attirent bon nombre d'insectes... et pas toujours ceux qu'on voudrait. J'ai eu à plusieurs reprises des attaques de punaise qui s'en prenaient aux tomates.
Depuis que mon potager est exclusivement composé de légumes, les attaques se sont arrêtées.
Dans mon jardin d'agrément, j'avais suivi les conseils qu'il fallait laisser le sauvage s'installer pour favoriser une biodiversité grandissante.
Cependant, une réflexion s'impose.
Laissez le sauvage s'installer peut être idyllique, mais attention le résultat et les impacts seront différents selon la taille du jardin.
Plus le jardin est grand, et plus il y aura de la place pour laisser "une partie du sauvage" s'installer. A contrario, si le jardin est petit, il va sans dire que la liberté sera plus restreinte.
J'avais laissé pousser de la ronce et des orties que je regrette aujourd'hui car une fois bien implanté, il est compliqué de s'en défaire.
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