Auxiliaire, ravageur ? la frontière est mince

Publié le 14 juillet 2021 à 08:42

Un auxiliaire peut devenir un ravageur et vice-versa. Tous les animaux ont une utilité dans la nature et quelques fois ils ne se comportent pas dans le sens que l'on souhaiterait. Une limace est bénéfique pour recycler la matière organique mais peut se transformer en Attila des salades.

L’Homme et le jardinier en particulier cherche souvent à simplifier et à répartir les êtres vivants en deux catégories : l’ami ou l’ennemi, l’utile ou le nuisible.

Vouloir s'en débarrasser c'est priver un potentiel prédateur de nourriture. Mais de là à jouer les arches de Noé il y a une marge.

A début, lorsque j'ai commencé à pratiqué le jardinage sur les principes de la permaculture, j'ai créer des niches afin d'attirer le maximum de biodiversité. Qui dit biodiversité, dit un mélange de prédateurs et de ravageurs qui s'auto-régule afin de rendre l'écosystème autonome et résilient. Pourtant, au bout de cinq ans de pratiques, de tests, de recherches, il y a des failles dans mon système car certaines populations ne se régulent pas comme je l'espérais (je fais allusion aux limaces). Et j'ai dû utiliser du FerramoL pour non pas éradiquer ces animaux, mais seulement réguler à certains endroits stratégiques telles les parcelles cultivées. Je vous avoue que je suis satisfaite de mon choix car au vu des conditions météorologiques de cette année (beaucoup de pluie) je n'aurais pas eu grand chose à me mettre sous la dent si j'avais laisser "faire la nature".

 

Un autre point que j'ai noté, c'est qu'avec le manque de chaleur et l'humidité, j'ai moins d'attaque de punaises. Il y en a mais cela reste tout à fait gérable contrairement à d'autres années beaucoup plus sèches.

 

Mais revenons au sujet du jour. Jusqu'à maintenant je ne pensais pas que cela aurait pu nous arriver car nous ne sommes pas au fin fond de la brousse. Et pourtant, la réalité est que,  nous aussi "péri-urbain" nous pouvons être victime de cette attaque.

 

Pas plus tard qu'hier (le 12 juillet 2021), j'ai découvert l'horreur de la scène. Toutes nos poules ont été massacrées par une fouine. Il ne restait plus que leur corps sans vie et..... sans tête.

 

Cela fait maintenant 11 ans que nous avons des poules et jamais nous avions eu le moindre problème.

 

Mais nous avions des chiens et je pense que leurs simples odeurs suffisaient à dissuader ce carnivore à venir visiter notre jardin.

 

La fouine, tout comme les autres animaux est un animal utile dans l'écosystème, mais il peut se transformer en destructeur sanguinaire. 

 

Nous avons une part de responsabilité dans ce qui nous est arrivé, nous avons eu un excès de confiance et la nature nous a envoyé une gifle en pleine face. 

Je vous avoue que nous sommes très en colère car nous les aimions tellement nos poules ! mais à présent place à la réflexion. 

 

Comment rendre le site moins accueillant et surtout plus sécurisé pour nos futures pensionnaires ?

Il est hors de question qu'elle revienne faire ses emplettes chez nous. 

Dans un premier temps, nous allons détruire l'ancien poulailler qui se trouve au fond du parcours des poules. C'est une niche potentielle pour la fouine. Si elle ne trouve pas de "chambre d'hôte" elle sera moins encline à venir "squatter".

Le grillage qui entoure le système ne va pas être changé, car cela demande un investissement important. Par contre au sujet du poulailler, mon mari va le refaire entièrement, car il y a trop d'espace suffisamment grand pour qu'un petit animal comme la fouine puisse pénétrer à l'intérieur. Il faut savoir qu'elle passe dans un trou de 5 cm de diamètre.

 

Pour l'aération, nous allons mettre une grille à maille fine. et peut être installer une porte automatique, mais j'en dirais un peu plus ultérieurement.

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